Sainte-Anne-de-Bellevue
précédemment appelé: Sainte-Anne-du-Bout-de-l'île
avant celà: Saint-Louis-du-Bout-de-l'Ile
Sainte-Anne sur le lac St-Louis est une petite communauté que l'on peut retrouver à la pointe ouest de l'île de Montréal.  Son histoire date du début de la Nouvelle-France. Le secteur où la rivière Outaouais se jette dans le fleuve St-Laurent était important dans le troc de la fourrure.  Les rapides de cette région nécessitaient le portage.  Au départ, à l'été 1685, une mission fut établie à Pointe Caron (à ce moment connue sous le nom de Pointe St-Louis).  Le premier curé était François d'Urfé et le premier marguillier était Jean de Lalonde dit l'Espérance.  Une chapelle en bois fut construite sur la pointe.  La terre de Jean se situait juste à côté.  Jean de Lalonde fut tué par un Iroquois en septembre 1687.  Le résultat des conflits avec les Iroquois entre 1687 et 1698 fut que la mission a été abandonnée.  La petite chapelle construite ici a probablement tombé en ruine mais, rien dans l'histoire est définitif!  Certains historiens pensent qu'elle fut réouverte en 1703 et utilisée jusqu'à ce qu'une nouvelle église fut battit, en 1712, plus près des rapides.

Après la signature du Traité de Paix en 1701 à Montréal, le conflit avec les Iroquois prit fin.  Les pionniers sont revenus s'établir sur la pointe ouest de l'île.  Le 18 decembre 1703, le régistre de la paroisse de Saint-Louis-du-bout-de-l'île fût réouvert. Le premier curé fut René Charles de Breslay.  Il était aussi curé de la mission de l'île aux Tourtes où un poste de traite était dérigé par Jacques Le Ber, fils et Pierre Lamoureux dit Saint-Germain.  Préférant la petite île, c'est ici que Breslay a faite construire un presbytère et une chapelle.  La vente d'alcool aux Premières Nations fut un énorme problème.  Plus tard, en 1721, la mission fut abandonnée et relocalisée à Oka de l'autre côté du lac des Deux-Montagnes.

Un événement a eu lieu en 1711 qui a eu de grandes conséquences sur l'histoire de cette communauté.  Dans la période morte de l'hiver de cette année. De Breslay fut appellé par les habitants de l'île aux Tourtes.  Il traversa le lac glacé jusqu'à l'île utilisant son attelage et,  à son retour, un accident eu lieu le laissant seul dans la nuit avec une jambe brisée.  Se battant pour sa vie, il priait pour l'intervention de Sainte Anne.  S'il survivait, il construirait une église en son honneur.  Le cheval retourna seul à la maison ce qui alerta les paroissiens.  Ce souvenant de sa promesse, de Breslay fit construire une église située encore plus près des rapides entre le lac Saint-Louis et le lac des Deux-Montagnes sur la pointe de l'île (Fort Senneville était situé très près).  Le moment exacte où l'église fut construite est incertain.  L'église en pierre mesurait 20 pieds sur 26 pieds et n'avait aucune fenêtre.  La lumière venait des ouvertures provenant du toît et des portes.  Il a rebaptisé la paroisse  Sainte-Anne-du-boût-de-l'île.  La première entrée dans le régistre de Sainte-Anne est daté du 18 octobre 1714.

Au 19ième siècle, Désiré Girouard a écrit quelques excellent livre sur les débuts historique de ce secteur. Un des livres "Lake Saint Louis Old and New" a été publié en 1893.  Le site Internet de la famille Lalonde en a utilisé quelques extraits dans l'histoire de la chapelle de Saint Louis.

Quelques un des descendants des pioniers de Sainte-Anne-du-boût-de-l'île ont fait des sites internet dédiées à leurs ancêtres respectifs.  Nous avons pensé qu'il serait amusant aussi bien qu'interréssant de lier nos sites ensemble et ainsi créer un portrait plus complet du début de cette communauté française.  Ces liens sont retrouvés sur la page précédente ci-dessus sur la carte qui montre les concessions de terre.
La première église construite en pierre!
Les premières concessions de terre.  Plusieurs descendants des pionniers de cette communauté ont crée des sites Internet sur l'histoire de leur famille. Double clique sur la carte pour agrandir et voir les liens.
Ste-Anne-de-Bellevue en 1878.